Je mange donc je suis, est une exposition au Musée de l’Homme consacrée à l’alimentation qui nous interroge sur notre mode d’alimentation et les enjeux à venir.
Que mangeait-on à la préhistoire ? Les chasseurs cueilleurs ont progressivement commencé à cultiver.
Pourquoi ne mange-t-on pas certains animaux ? Cheval, lapin, porc, les interdits alimentaires reposent sur le fait que l’animal soit utilitaire ou de loisir et sont en fonction des religions.
Se nourrir de la cueillette permet de se régaler de plantes et champignons. Peu d’entre nous savent lesquels consommer. On se retrouve donc avec des produits uniformes en magasins sans parler des salades en sachet qui vont contre la volonté d’une cuisine éco-responsable et zéro déchet. Vous connaissez la tomate cœur de bœuf ? Cette variété de tomate ancienne est copiée par la grande distribution qui utilise une variété de tomates côtelées qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’originale.
Qui cuisine ? On connait ces publicités des années 50 très sexistes avec des ustensiles pour faire gagner du temps en cuisine pour les femmes. Seulement aujourd’hui, ce sont encore elles qui passent le plus de temps en cuisine.
Figurez-vous qu’il y a des inégalités alimentaires entre les hommes et les femmes avec des aliments genrés.
Les hommes mangent de la viande rouge, des pommes de terre et du fromage alors que les femmes doivent restées minces et manger du yaourt.
L’exposition aborde également le gavage des femmes en Mauritanie qui pour être belles doivent être en chair, signe de fécondité, de richesse et de bonne santé.
Je mange donc je suis nous emmène faire un tour du monde culinaire à travers des reproductions de salles à manger.
Au Japon, on mange avec des baguettes au sol alors que d’autres mangent devant leur ordinateur au bureau. Vous verrez une reconstitution de la table de l’Élysée qui a prêté de la vaisselle.
Les arts de la table ont permis à la France de rayonner sur la gastronomie depuis Louis XIV.
Manger dans la rue, la street food, est rapide et économique mais fait également partie du mode de vie de certains pays.
Quel est l’impact de notre alimentation sur l’environnement ?
On nous interroge sur la culture intensive, l’huile de palme et l’eau.
Comment se nourrir dans le futur et éradiquer la faim dans le monde ? Viande artificielle, insectes, différentes solutions sont abordées. Mais a-t-on envie de se nourrir de poudres artificielles ? N’est-il pas bien meilleur de manger une salade fraîche, un gâteau moelleux ou un poisson fondant ? Dans l’exposition, il vous faudra faire la différence entre un steak traditionnel, un steak végétal et un steak artificiel.
La scénographie est très bien faite, ludique, avec de nombreux exemples et des sujets très complets. Les enfants à partir de 10 ans pourront s’y intéresser.
Exposition Je mange donc je suis
Musée de l’Homme
Jusqu’au au 1er juin 2020
17 place du Trocadero
75116 Paris 16
Métro : Tocadéro
chomeurs, handicapés : Gratuit
tarif réduit : 9 €
tarif plein : 12 €
Horaires : 11h-19h sauf les mardis, le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre
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super idée cette expo,merci pour l’info